Sur
tous les sites, une
stratégie centralisatrice, ayant pour objectif de réduire la masse
salariale, aboutit à un démantèlement des services transversaux.
Ce démantèlement s’accélère actuellement. La suppression des
postes entraîne des surcharges de travail pour les uns, des
suppressions de travail pour les autres.
La
mise en place du bureau de pilotage national de la production, la
mise en concurrence faussée entre les différents services et sites
conduisent à une augmentation de demande de sous-traitance, ayant
pour seul but de retirer les missions des agents du Cned.
Lyon,
Poitiers, Rennes, Rouen, Vanves :
la suppression des accueils physiques et des standards est en cours.
Grenoble :
les ¾ des expéditions sont externalisées à partir de septembre
2013 : annonce faite le lendemain de la venue du DG qui n’a
nullement évoqué ce point.
Lyon :
centralisation en
juin 2013 à la DG du service de gestion des vacataires et fermeture
de l’accueil téléphonique.
Rouen :
disparition en septembre 2013 du service des expéditions.
Toulouse :
centralisation à la
DG du service de gestion des professeurs nommés.
Direction
générale : déstabilisation
du service RH et de la DSI avec le départ de plusieurs
personnes de l’encadrement; recours de plus en plus fréquent aux
contractuels pour des fonctions permanentes.
Outils :
le retard sur les prises de décisions concernant les outils empêche
les missions : l’ENT
annoncé pour janvier 2013 reporté, la
plateforme Moodle
sans poste d’administrateur, le projet d’informatisation de la
chaîne éditoriale au point mort.
Management et
organisation :
organisation instable, turn-over excessif des personnels à tous les
niveaux de la hiérarchie (depuis fin 2011, 5 des 6 directeurs
métiers ont quitté leur poste !!), multiplication des
procédures, situations de travail empêché. Mal être dénoncé par
la médecine préventive sur plusieurs sites. Perte des compétences,
de motivation et départ des savoirs faire !
Gaspillage
financier : les
études à répétition, les séminaires et formations management,
les recrutements de cadres avec le concours de cabinets privés sans
cesse renouvelés, le recours aux emplois précaires et sans oublier
le nouveau logo du Cned qui nous a coûté 500 000 euros (coût de
l’agence de graphistes + impression des nouvelles couvertures pour
tous les cours).
En
conclusion, le
nouveau management de la direction n’a résolu aucun des problèmes
du Cned. Au contraire, cette direction a pris des décisions qui
aggravent les dysfonctionnements, ce dont elle accuse régulièrement
les personnels. Elle a élaboré un projet d’établissement sans
nous donner les moyens technologiques et humains de réussir.