Communiqué de presse
FSU, SNALC, SUD et UNSA,
Le
CNED de Rouen souffre depuis plusieurs années d’un manque cruel de
personnel qui met en péril le
suivi de nos 25 000 collégiens
(enfants malades, itinérants, sportifs ou artistes de haut niveau,
etc.) en France et à travers le monde.
Le
site de Rouen, plus grand collège
public de France, emploie de
façon récurrente des contractuels
sur des postes de professeurs principaux, interlocuteurs
privilégiés des familles,
des écoles à l’étranger, des centres de soins et des élèves.
Ces
agents non titulaires, dont la
formation prend du temps,
s’investissent plusieurs années au sein des équipes d’enseignants
titulaires, puis sont remerciés et d’autres prennent leur place :
ce turn-over est
inacceptable !
Cette
année, le refus de la direction générale du CNED de proposer le
contrat de trois ans (article 4.2) promis à notre collègue Larissa
Sement, en charge de la
cellule internationale et notamment de la Côte-d’Ivoire, est une
injustice qui a révolté d’emblée tous les collègues. En effet,
ce départ s’ajoutant à d’autres, ne permet plus de faire face à
la fin de l’année scolaire (réponses aux mails et appels des
familles, assiduités, procédures d’orientations etc.). En 5e-4e,
par exemple, à la date de ce communiqué, il ne reste plus que 2
professeurs principaux pour suivre 7500 élèves !
De
la 6e
à la 3e,
ce sont désormais plus de 7000 élèves qui ne bénéficient d’aucun
suivi de scolarité. Pour les autres, ce suivi est devenu très
superficiel.
Les
promesses répétées ces dernières années de recrutements de
fonctionnaires sur ces postes ne sont plus crédibles ! Nous
partageons la priorité de l’occupation des emplois par des
fonctionnaires. Il apparait néanmoins que le CNED semble peiner à
recruter des titulaires. Nous demandons qu’un bilan qualitatif et
quantitatif des recrutements de fonctionnaires soit transmis aux
organisations syndicales.
Il
est absolument nécessaire que
Mme Sement, ainsi que les quatre autres contractuels
actuellement en poste soient renouvelés sur des contrats
de trois ans, puis, au bout de six ans, sur des contrats à durée
indéterminée.
Le
refus systématique de la direction générale de résoudre une
situation pourtant gravissime, malgré une pétition signée par la
majorité des agents sur site et plusieurs courriers des
organisations syndicales, nous contraint à déposer un préavis
de grève pour le mardi 2 avril 2019.
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