Dépendant du ministère de l’Education nationale, le Cned (Centre national d’enseignement à distance) est le premier établissement public d’enseignement à distance en Europe. Au service de tous les âges, il scolarise plus de 250 000 inscrits : scolaires, étudiants et aussi ( 2/3 des inscrits) adultes demandeurs d’emplois, en reconversion professionnelle, bénéficiaires de la formation permanente, femmes au foyer, prisonniers, malades ...




lundi 15 mars 2010

Lettre ouverte

Cette modernité là, on n'en veut pas !

Les agents (fonctionnaires administratifs, techniques, CDD ou CDI, PTO, enseignants,) ne sont pas que « masse salariale »,ce sont des êtres humains !


Suite aux annonces du Recteur, il ne pourrait suffire pour les syndicats d’annoncer la volonté d’accompagnement. Ceux-ci sont-ils d’accord avec ce qui va se passer? N’ont-ils rien à redire ?

Monsieur Leroy peut-il organiser sciemment la casse du Cned et les syndicats seulement vouloir accompagner cette casse ?
Derrière les prétextes budgétaires, c’est la casse du service public d’enseignement à distance qui est organisée !
La manœuvre fut habile, à grand frais (840 000 euros) un audit a été chargé d’imaginer le futur, un scénario de développement a été accepté, nous faisant croire qu’il n’y aurait pas de licenciements (ceux-ci n’étaient prévus que dans le scénario 1 : le repli !), que nous allions nous développer en mobilisant les fonds de réserve etc. Que nenni ! Le ministère a continué à ne pas tenir ses engagements budgétaires, les fonds de réserve ont été utilisés pour financer l'Académie En Ligne et boucler le budget précédent. Où est-on ? Dans quel processus ? Vers quel futur ?
Le vocabulaire employé pour la modernisation a un goût de rance !


S’il est bien évidemment nécessaire d’améliorer le fonctionnement du Cned, il n’est pas admissible de le faire ainsi. Il nous faut nous opposer à ces pratiques managériales qui ont démontré à France Télécom ou à la Poste leur dangerosité. Il est aberrant de créer une situation où tout tangue, où il deviendrait nécessaire de candidater sur son poste. Ne nous y trompons pas, la suppression de la notion d’institut, fragilise la réaction et la notion de collectif, la manœuvre actuelle est faite pour casser les collectifs existants et du coup laisser les individus affronter seuls la
restructuration et la mise en concurrence. Les incertitudes créent un tel malaise que chacun se retrouve tétanisé et que rien n’avance dans la préparation de la prochaine campagne. Ce n’est pas ainsi que nous retrouverons l’équilibre financier.

Non, il ne suffit pas d’accompagner la casse !

Cnediens et Cnediennes en colère !

4 commentaires:

  1. voilà enfin le sentiment général expliqué!!!maintenant il faut passer à l'action..........

    RépondreSupprimer
  2. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned. Cned Cned Cned.

    RépondreSupprimer
  3. méchant recteur
    tu veux notre peau
    tu ne l'auras pas
    nous ne nous laisserons pas faire
    tralalalalaire

    RépondreSupprimer