Dépendant du ministère de l’Education nationale, le Cned (Centre national d’enseignement à distance) est le premier établissement public d’enseignement à distance en Europe. Au service de tous les âges, il scolarise plus de 250 000 inscrits : scolaires, étudiants et aussi ( 2/3 des inscrits) adultes demandeurs d’emplois, en reconversion professionnelle, bénéficiaires de la formation permanente, femmes au foyer, prisonniers, malades ...




lundi 21 juin 2010

Déclaration intersyndicale

Déclaration intersyndicale

CTPC du 10 juin 2010


Compte tenu des annonces de Luc Chatel, le Cned ne sera pas épargné par la suppression de postes et par la réduction de moyens.

Nous tenons à dénoncer cette mascarade de plan de modernisation ainsi que les modalités de recrutement pour les postes identifiés dans cette nouvelle organisation Cned.
Nous rappelons le principe de la fonction publique où le lien qui unit l’agent titulaire à son employeur n’est pas contractuel mais statutaire.
Nous contestons également les changements de contrat ou les personnels en CDI peuvent passer en CDD.
Nous notons que plusieurs postes sont pourvus sans même avoir été publiés, alors que d’autres postes sont soumis à la mise en en concurrence des fonctionnaires déjà attributaires du dit poste.
Nous nous interrogeons donc sur le mode de recrutement mis en place dans le cadre du plan de modernisation.

Nous faisons écho aux paroles de hauts fonctionnaires qui écrivent dans « Le Monde » pour dénoncer ces restructurations qui coûtent très cher, qui appliquent des méthodes brutales de réduction des coûts sans vision sur la meilleure façon de servir le citoyen.
Le principal résultat est de désorganiser les établissements et de briser les carrières des agents.

Nous demandons donc un moratoire de façon à vous faire remonter les dysfonctionnements induits par la dite restructuration ainsi que les doléances des agents.
Pour ce faire, nous nous appuyons sur le résultat de l’enquête du CHSC qui met en exergue l’attachement des personnels à leur établissement, à ses missions de service public et de promotion sociale et leur rejet du plan dit de « modernisation » qu’ils considèrent comme un plan de déstructuration.

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