Dépendant du ministère de l’Education nationale, le Cned (Centre national d’enseignement à distance) est le premier établissement public d’enseignement à distance en Europe. Au service de tous les âges, il scolarise plus de 250 000 inscrits : scolaires, étudiants et aussi ( 2/3 des inscrits) adultes demandeurs d’emplois, en reconversion professionnelle, bénéficiaires de la formation permanente, femmes au foyer, prisonniers, malades ...




lundi 14 janvier 2013

fermeture de l'AFPA en juin 2013 ?


source : alternatives-economiques.fr : lien

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3 commentaires:

  1. Il va falloir qu'on se réveille ! La DG enfle et les sites se vident. Mais si personne ne bouge...

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    1. Et alors ? Se poser encore des questions de localisation géographique dans une "entreprise" de télé-enseignement et de télé-travail, cela en deviendrait presque risible. Il vaudrait peut-être mieux revendiquer le travail à domicile pour un maximum de personnel et le cas échéant régler au cas par cas les mutations qui "coincent" Le MEN est assez volumineux pour qu'une place soit trouvée pour un titulaire.

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  2. Dans le rapport 2013 de la Cour des Comptes, le Cned est décrit comme «inadapté à la formation en ligne». L'établissement d'enseignement à distance, attirant de moins en moins d'élèves, a manqué le virage du numérique.

    Le rapport annuel de la Cour des Comptes fait un bien étrange constat : le Centre National d'Enseignement à Distance (CNED) n'a pas su se positionner sur le marché de l'enseignement en ligne. En exemple de cet échec, le rapport pointe le manque de capacités techniques, pédagogiques, commerciales et de gestion dont le « Cned n’a pas fait la démonstration jusqu’à présent ». Or, le passage au numérique et à la formation interactive en ligne « nécessite la mise au point de méthodes pédagogiques adaptées à l’enseignement en ligne, la conception et la réécriture sous forme interactive de plus de 1 600 formations... ».

    Le Cned, un service public en chute libre
    Les chiffres mis en lumière par la Cour des Comptes ne font pas l’ombre d’un doute: le Cned a perdu, en 13 ans, la moitié de ses inscrits, passant de 402 000 en 1998 à 202 000 inscrits en 2011. Cette chute constante intervient alors même que « le marché de la formation à distance était en croissance générale », souligne le rapport.

    Le « désamour » pour le Cned, un service public sous la tutelle du ministre de l’Education nationale et du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est multifactoriel. Tout d'abord, avec la réforme tarifaire de 2009, les prix ont augmenté de 35 % en deux ans, alors même que l’offre n’a pas été repensée. D'autre part, l’enseignement à distance a muté, au cours de ces dernières années, notamment avec le développement de la formation en ligne. Et c’est ici que le Cned n’a pas réussi sa mutation, comme l’indique le rapport : « Le Cned n’est pas parvenu à se moderniser et à anticiper les évolutions technologiques qui ont modifié le comportement et les attentes des élèves. Son offre est dispersée, peu lisible et le recours exclusif au papier favorise une image vieillissante. »

    La Cour des Comptes somme le Cned, déjà acteur de référence dans le domaine de l’enseignement à distance, de le devenir également dans celui de l’e-learning.

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