Dépendant du ministère de l’Education nationale, le Cned (Centre national d’enseignement à distance) est le premier établissement public d’enseignement à distance en Europe. Au service de tous les âges, il scolarise plus de 250 000 inscrits : scolaires, étudiants et aussi ( 2/3 des inscrits) adultes demandeurs d’emplois, en reconversion professionnelle, bénéficiaires de la formation permanente, femmes au foyer, prisonniers, malades ...




mercredi 20 novembre 2013

soutien de Toulouse


Les personnels du Site de Toulouse, réunit en assemblée générale, veulent apporter leur soutien au mouvement de grève initié par les personnels de la plateforme du télé-accueil du CNED à Poitiers.

En septembre nous nous sommes déjà mobilisés sur les conditions de travail des personnels, conditions que nous estimions insuffisantes pour pouvoir effectuer nos missions.

Comme le DG, nous avons la volonté de redresser la situation de l’établissement mais cela ne peut être au détriment des personnels.

En effet, nous ne pouvons accepter les suppressions massives de personnels, tant pour les fonctionnaires et les contractuels.
Ces situations engendrent de la souffrance au travail, de la souffrance pour ceux qui sont privés de travail, comme pour ceux qui ne peuvent répondre à leur mission ce qui, à terme, ira à l’encontre de toute volonté de redressement de la situation de l’établissement.

Les personnels du site de TOULOUSE rappellent leur totale soutien et solidarité aux personnels de Poitiers.

5 commentaires:

  1. Attendez, ce n'est pas fini ! Si les téléopérateurs tombent comme des mouches ou se plaignent de trop, on va avoir un centre d'appels localisé au Maroc avec des employés bien dociles et corvéables :-| Il me semble, de mon point de vue, que la cause majeure est la conception même de l'enseignement à distance que s'est choisi récemment le Cned.
    Vouloir transformer cet établissement en un grand centre d'appel aussi bien pour le commercial, la gestion des inscrits que le pédagogique relève de la facilité intellectuelle et de l'amalgame. Tout est dit dans l'intitulé Cned 24/24. Le Cned n'est pourtant pas un opérateur téléphonique ou une entreprise de SOS dépannage ! On oublie un peu trop facilement que la construction du savoir et de l'intelligence se réalise dans la perspective du temps (celui de l'écriture et de la réflexion), certainement pas dans l'immédiat de la réponse téléphonique.
    Pour les pannes, il faudrait peut-être pouvoir les éviter à la source...cela évitera des communications non productives et une dégradation de la relation client.
    Pour la gestion des postes et du budget, c'est un peu le boulot du DG, quand même. Si l'argent est dilapidé, c'est l'ensemble des fonctionnaires qui sera stigmatisé pour gabegie (et c'est bien la mode en ce moment). Une solution plus fédératrice entre nécessité d'économiser et souci légitime du maintien du volume de postes et des salaires serait, pour les hauts dirigeants du Cned et du ministère, de prendre du recul et de considérer une gestion globale Éducation Nationale - Cned. Les personnes ne pouvant/souhaitant plus exercer en milieu ordinaire peuvent venir travailler temporairement ou non au Cned et on évite de recruter à l'extérieur. C'est le principe des vases communicants. En plus, il est à parier qu'à l'avenir les élèves auront comme ressources des documents et des conseils obtenus à la fois en classe ordinaire (en mode direct) et au Cned (en mode indirect (mails, Poste)) ; c'est ça véritablement l'hybridation de l'enseignement applicable pour tous les élèves des établissements de l'Éducation Nationale.
    On ne peut pas diriger le Cned et ses services sans une connaissance minimale de la philosophie de l'éducation...ou alors on est simple éditeur ou fabricant de saussices...

    RépondreSupprimer
  2. Soyons tous solidaires, pour une fois. Nous souffrons tous des même maux, mais seuls quelques uns osent l'exprimer. Devrons nous attendre un autre décès pour comprendre ?

    RépondreSupprimer
  3. Pourquoi vouloir tout faire à l’oral au téléphone (ou en tchat) ? Vous ne croyez pas que les inscrits peuvent exprimer leurs vœux ou leurs doléances à l’écrit par mail ? Leur frustration ou leur impatience sera tout autant soulagée et ils pourront peut-être prendre du recul en rédigeant leur message. D’autre part, ils (et nous aussi) pourraient remplir des formulaires (inscriptions, doléances, renseignement, etc) ce qui rationaliserait la communication en rendant le traitement plus efficace et plus rapide. Du côté du personnel Cned en charge de la relation client, les doléances écrites seront moins pénibles à lire qu’à entendre et la réponse pourra être tout aussi voire plus rapide avec des modèles de réponses écrites (c’est mieux que de radoter) ou en dictant les réponses écrites plus personnalisées grâce à la reconnaissance vocale. Pourquoi le Cned ne choisit-il jamais les solutions modernes adoptées par des tas de professionnels ? (Si vous croyez que les médecins rédigent encore leurs rapports au stylo ou au clavier…)

    Au fait, au titre des nouvelles (défraîchies) du jour, le marché grand public des ordinateurs portables s’effondre après celui des pc fixes tandis que celui des tablettes tactiles explose… Tablettes tactiles avec possibilité d’écriture au stylet ou au clavier virtuel personnalisable : alphabet étranger, ajout d’une barre avec le signe dollar, les chiffres et une série de parenthèses et crochets (bien utile pour les développeurs en informatique), possibilité de zoomer ou de balader une loupe sur l’écran. Enfin bref, les solutions d’aujourd’hui n’ont jamais été les solutions d’hier et le Cned de demain risque encore d’être le Cned d’avant-hier.

    RépondreSupprimer
  4. S'il faut fermer les Cned fermons-les mais en prenant les humains en charge. STOPPONS LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL

    RépondreSupprimer
  5. Pour suivre l'actualité du centre d'appels du CNED je vous invite à vous rendre sur son blog:
    http://collectifcnedcrc.unblog.fr/
    de plus à l'intention des salariés du CNED (hors teleaccueil ou crc ) un questionnaire anonyme est en ligne, remplissez le merci.

    RépondreSupprimer